Rodgers Mwavu

Exploiter les techniques d’intelligence artificielle pour éclairer le choix des contraceptifs modernes chez les adolescentes et les jeunes femmes.

Selon le rapport du FNUAP sur l’état de la population mondiale en 2022, plus de 60 % des grossesses non désirées sont interrompues par un avortement, et jusqu’à 45 % de tous les avortements sont pratiqués dans des conditions dangereuses en Afrique subsaharienne (ASS). Les besoins non satisfaits en matière de contraception dans la région contribuent à ce fardeau élevé de grossesses non désirées et d’avortements à risque. Cependant, le choix du bon contraceptif pour les femmes peut s’avérer difficile, car il nécessite une connaissance approfondie de leurs antécédents médicaux et de leur situation socio-économique.

Pour résoudre ce problème, l’équipe vise à recourir à des techniques d’intelligence artificielle pour calculer la probabilité d’effets secondaires et de taux d’échec des contraceptifs chez les adolescentes et les jeunes femmes de 15 à 24 ans. En réduisant l’incidence des effets indésirables, l’équipe espère diminuer le nombre d’avortements dangereux et de grossesses non désirées dans la région.

Mwavu Rogers, chercheur principal de ce projet, dirige le nouveau groupe de recherche en intelligence artificielle ophtalmologique de l’université des sciences et technologies de Mbarara (MUST), en Ouganda, qui se concentre sur le développement de techniques d’intelligence artificielle pour optimiser l’imagerie du fond d’œil postérieur afin de diagnostiquer les maladies du segment postérieur de l’œil, telles que la rétinopathie diabétique.