Au Kenya, les adolescents et les jeunes adultes sont touchés de manière disproportionnée par le VIH/sida, puisqu’ils représentent 40 % des nouveaux cas d’infection dans le pays, les femmes étant les plus touchées. Des facteurs tels que la stigmatisation liée au VIH, le manque de connaissances, les normes communautaires et les obstacles structurels entravent le dépistage et le traitement du VIH chez les adolescents, garçons et filles, jeunes hommes et jeunes femmes.

Le projet développera un chatbot basé sur l’IA qui incorpore l’argot pour améliorer le dépistage du VIH, la connaissance de la sérologie et la divulgation de la sérologie tout en luttant contre la discrimination et la stigmatisation à l’égard des adolescents et des jeunes adultes qui cherchent à se faire dépister et à se faire soigner. Le chatbot vise à réduire le nombre de nouvelles infections par le VIH au sein de ce groupe en apportant des informations et un soutien.

L’investigatrice principale est Victoria, experte en informatique de santé et maître de conférences à l’université d’Embu, qui a acquis une grande expérience en matière de mise en œuvre des technologies de l’information en vue d’obtenir des résultats sanitaires positifs. Elle a publié plusieurs travaux de recherche dans le domaine de l’informatique sanitaire et a reçu une formation sur la protection des participants humains, ce qui garantit que le projet respecte les lignes directrices éthiques et juridiques.