Agnes Kiragga est chercheuse et responsable technique en science des données au Conseil africain de recherche sur la santé des populations à Nairobi, au Kenya. Auparavant, elle était responsable des statistiques et de la gestion des données à l’Institut des maladies infectieuses, au Collège des sciences de la santé de l’Université de Makerere à Kampala, en Ouganda. Elle est titulaire d’un doctorat en statistiques appliquées de l’université de Makerere et d’un diplôme post-doctoral de l’université Johns Hopkins, aux États-Unis. Elle préside actuellement le conseil représentatif de la Société internationale de biométrie et se consacre à l’encadrement et à la promotion de la capacité analytique en Afrique. Elle a plus de 15 ans d’expérience dans le traitement de données hétérogènes et non conventionnelles importantes, complexes et diverses, y compris des cohortes de population longitudinales, des données de médias sociaux, des jeux de données transversales, des jeux de données d’enquête qui sont collectés en Afrique et dans le cadre de collaborations internationales. Elle s’intéresse au développement de modèles de données communs (CDM) qui permettent le partage des données et l’application de techniques d’intelligence artificielle et de science des données afin d’améliorer la santé et les moyens de subsistance en Afrique et au-delà.
Elle a mené plusieurs études qui tirent parti de la science des données, de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé des populations en Afrique. Elle est la principale investigatrice dans le cadre de projets visant à étudier le rôle du climat sur la santé à l’aide de la science des données et tire également parti des avancées pour analyser des jeux de données non conventionnels afin de résoudre plusieurs problèmes de santé publique en Afrique. Le Dr Kiragga dirige des activités visant à renforcer les capacités des professionnels africains des données. Elle a récemment achevé une formation de 12 semaines pour plus de 80 professionnels des données de toute l’Afrique dans le cadre d’un partenariat avec le Partenariat mondial pour les objectifs de développement durable. Elle apporte un soutien technique à l’équipe du projet HASH et aux bénéficiaires secondaires.
